La traversée du Mekong puis celle du Tonlé Sap en Speedboat s’est bien passée.
Après 3 arrêts (pour remplir les différentes formalités de douane) et 6h un peu bruyantes et monotones, nous voici à Phnom Penh, capitale du Cambodge.
Nous sommes le 8 avril, prêts à accueillir Étienne et Nonnie. Hugo et Robin trépignent…

Le lendemain après-midi, après une balade dans la ville (au marché central notamment) et après le pire restaurant de rue de notre voyage, nous sommes donc allés chercher Etienne et Nonnie à l’aéroport. Quelle joie de les revoir !

C’est en Tuk-Tuk motorisé (tiré par un scooter) que nous retournons en ville. De quoi se mettre dans le vif du sujet.
Il faut dire que pour Etienne et Nonnie arrivant tout droit de Sydney, le contraste est plutôt saisissant.
Nous avons regagné cahin-caha notre hôtel (le Billabong Hotel) situé dans une ruelle en terre, toute cabossée. Petit havre de paix dans cette ville tumultueuse.

Le lendemain nous partons visiter le magnifique Palais Royal ainsi que le musée. Le soleil et la chaleur sont au rendez-vous et nous perdons tous des litres de sueur ! Heureusement qu’une piscine nous attend à l’hôtel après les visites ! Robin en profite pour enlever ses bouées pour de de bons. Notre petit bonhomme sait enfin nager ! Ou à peu près…

Phnom Penh nous met un peu mal à l’aise. Ici le luxe côtoie la grande pauvreté, voire la misère. Le neuf jouxte le délabré, le moderne toise l’ancien. Lorsque nous sommes au cœur de l’un, il s’en faut peu pour que l’autre ne se rappelle à notre bon souvenir.
Le souvenir du génocide des Khmers Rouges plane sur cette ville : chaque personne que nous croisons ayant la cinquantaine a forcément vécu cette horreur. Phnom Penh se relève tant bien que mal et ça semble difficile.
C’est la première fois, depuis le début de notre voyage que nous sommes confrontés à la grande misère et à la mendicité d’une façon aussi visible.
Hormis les lieux touristiques, la ville est assez sale. Il y a des déchets un peu partout, des odeurs nauséabondes, des enfants errants, nus…
Nous avons du mal à comprendre comment des bâtiments aussi pimpants peuvent se trouver juste à côté d’une telle détresse. A plus forte raison dans la capitale !

La première partie de notre séjour à Phnom Penh s’achève le 11 avril. Nous y retournerons le 20.
En attendant, nous avons pris le bus en direction de Siem Reap où nous allons passer 4 jours.

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