L’atmosphère au réveil est presque pire que celle de la veille : de vilaines odeurs remontent d’on ne sait où… Nous ne tardons donc pas à lever le camp.
Nous roulons vers la ville de Herculanum. Hugo et Robin voulaient visiter Pompéi mais nous nous replions sur Herculanum (autre ville détruite par l’éruption du Vésuve de 79 ) qui est plus ombragée, petite et mieux conservée que Pompéi.

Nous nous sommes promenés ou plutôt un peu perdus dans la ville actuelle d’Herculanum. Une ville assez pauvre mais pleine de charme et très colorée. Nous nous sommes bien rendus compte tout au long de notre périple que plus nous descendions vers le sud et plus la pauvreté était présente.

Les garçons ont beaucoup aimé cette visite. Ils ont aimé entrer dans les vestiges des maisons, voir et deviner la fonction des différentes pièces.
Nous étions surpris de voir à quel point certaines fresques étaient bien conservées. Pour avoir visité les deux sites, nous sommes ravis d’avoir fait ce choix- là.

Il est plus difficile dans le sud de trouver des endroits sûrs où dormir.
Nous nous sommes donc arrêtés sur le terrain d’une famille faisant de l’agrotourisme, à Pompéi.
La famille était très accueillante et serviable, désireuse que tout se passe bien. Maël a joué avec le plus jeune garçon de la famille. Nous y avons rencontré une famille française voyageant en camping-car. Nous avons visité leur camping-car, à la grande joie des garçons et pris un apéritif avec eux.

Le lendemain matin, nous sommes partis tôt afin de prendre le bus pour grimper en haut du Vésuve. Nous avons traversé la ville de Pompéi avant de trouver notre bus. C’est une ville très agréable.
Le trajet a duré environ cinquante minutes. La marche ne dure qu’environ trente minutes (un peu plus pour nous avec Maël qui était de très mauvaise humeur ce jour-là). Le temps était nuageux, nous n’avons donc pas pu profiter de la soit-disant magnifique vue sur Pompéi et la baie de Naples. Les garçons étaient très contents de cette ascension. De retour à Pompéi, nous avons déjeuné, mangé une glace, regagné notre campement, rangé nos affaires et repris la route.

Nous avions prévu de continuer de descendre vers la côte amalfitaine mais notre hôte nous l’a déconseillé. Nous avons donc changé nos plans et pris la route du retour.

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