Nous voici arrivés à Dalat, la « Cité de l’éternel printemps », où il fait entre 10 et 25°C toute l’année !

Nous nous attendions à une petite ville de montagne mais il n’en est rien, Dalat est une ville de près de 200.000 habitants située à 1500m d’altitude.
Notre hôtel est assez loin du centre et nous sommes donc obligés de louer un scooter presque tous les jours.
Nous ne savons pas trop si c’est à cause de tous les avis dithyrambiques que nous avons eu sur Dalat, si c’est le fait d’être excentrés, ou simplement le fait de retrouver la fraîcheur et d’avoir quitté la plage, mais nous sommes un peu moins conquis par cette ville, et donc un peu moins dynamiques et euphoriques que d’habitude.
Cela ne nous empêchera pas d’y rester 4 nuits (nous nous tenons à notre programme anti-boulimie) et de faire tout de même de belles visites.

Nous avons surtout aimé :
• La Crazy House de Hang Nga, architecte vietnamienne : une maison ou plutôt un délire artistique évoquant le ménage à trois d’Antoni Gaudi, Nikki de Saint Phalle et Tim Burton. Ce monument est composé de 3 maisons reliées entre elles par des tunnels et escaliers extérieurs tous plus bizarroïdes les uns que les autres. Un vrai labyrinthe que que les garçons ont adorés parcourir.
• Le marché, ou « la couleur des sons que tu bois » comme dirait Jean-Louis Aubert.
• Le gigantesque lac en forme de croissant et ses kitscho-pédalos.
• Le musée Lam Dong sur l’histoire de Dalat, de ses ethnies et de sa place pendant la guerre.
• L’ancienne gare ferroviaire où l’on eut voir un train à crémaillère.
• La magnifique pagode de Truc Lam, lieu de culte bouddhiste actif.
• La cascade de Datania où nous avons refait de la luge sur rails. Les sensations ne furent hélas pas au niveau de celles de Vinpearl Land !

Nous découvrons par hasard, à 5 minutes à pied de l’hôtel un délicieux restaurant : Quan An Gia Dinh dans lequel nous dînons 3 soirs de suite tellement c’est bon ! Nous avons même eu droit à plusieurs tournées du patron, visiblement peu habitué à recevoir des touristes. Très sympa. Nos petits blondinets font bien leur travail !

C’est la première fois depuis le début de notre périple que nous sommes un peu mitigés sur une ville que nous visitons.
Nous partons donc sans vague à l’âme, à 5h30 le matin du 15 mars, pour prendre le bus en direction du parc national de Cat Tien. Nous nous jurons au passage que tous les prochains départs sans exception se feront l’après-midi…

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