Dimanche 1er mars : nous quittons Quy Nhon pour Doc Let en début d’après-midi, une fois de plus à bord d’un mini-bus.
Nous en avons normalement pour 3 heures de route. Nous prenons donc 3 sièges pour 4 en nous disant que cela passera vite. Erreur…

Ce bus est normalement prévu pour 18 personnes et nous avons fini à environ 30. Il y a eu énormément d’arrêts, et à chaque arrêt des gens montaient, des bagages ont été ficelés sur le toit et l’associé (ou rabatteur, c’est selon) du chauffeur a même du à plusieurs reprises s’installer entre lui et la portière…

Bref, nous arrivons après plus de 4 heures de trajet. Nous sommes largués au bord de la route. Nous prenons donc deux scooter-taxis (pour nous 4 et nos bagages, càd 2 gros sacs à dos de rando, 4 sacs à dos « normaux », une besace et une guitare…) qui nous mènent à l’hôtel, une dizaine de kilomètres plus loin.
Inutile de vous dire que nous sommes très contents d’arriver au « paradise beach resort », tenu par Vladimir, un franco-croate de 89 ans avec une pêche d’enfer et un sacré caractère !

Notre bungalow, ouvert sur une grande terrasse face à la mer nous fait vite oublier le trajet.
Tous les repas (gargantuesques et très bons, mais à tendance européenne cette fois) sont compris dans la formule. Nous nous retrouvons à la table d’autres français et nous faisons la connaissance de Geri (Tonton Raymond pour les intimes), architecte urbaniste vivant depuis 12 ans à Hanoi, avec qui nous passerons d’excellents moments et de franches parties de rigolade tout au long de notre séjour à Doc Let. Encore une bien belle rencontre !

Lundi 2, mardi 3 et mercredi 4, les journées se suivent et se ressemblent délicieusement dans ce petit coin de paradis. Nous avons passé notre temps à nager, faire les fous dans l’eau, jouer aux cartes, manger…
Malgré notre emploi du temps de ministre, Pierre-Yves a quand même touvé le temps de donner deux cours de guitare au fils de Vladimir.
Avant de partir, Vladimir nous a fait faire le tour de son propriétaire : jardin, bungalows…
Il a eu pitié de nous et nous a commandé un taxi pour rejoindre Nha Trang. Nous avons savouré ce trajet « grand luxe » car nous avons bien conscience que c’était le premier et sûrement le dernier !

Nous voilà donc à Nha Trang, toujours un peu plus au sud.

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